Il y a bien un après Harlem Shake pour le producteur new-yorkais Baauer...

Techno, trap, grime, dubstep, c’est le bazar intergalactique dans la tête et les doigts d’Harry Rodrigues alias Baauer à l’heure de Aa (prononcez « double a »), son premier véritable album qui vient de paraitre. Du beat de ghetto en rafale, efficace au possible, le New-yorkais sait jongler avec tous ses sons 100% urbains nourris à l’ADN hip-hop. Pour étoffer son orgie de bitume électronique, Baauer a convié quelques invités 5 étoiles comme Future, Pusha T, M.I.A et Leikeli47. A l’arrivée, Aa est un disque qui ne pouvait qu’être fait par un gamin de New York inspiré par la culture rap et dance, voyageant à travers le monde en samplant et intégrant les sons glanés. « J’ai commencé la musique à 15 ans, aime à rappeler Baauer. Dès le début j’étais influencé par les sons réels du monde. J’ai passé mon enfance à faire des bonds – j’ai vécu entre Londres, Philadelphie et le Connecticut – mes beats ont donc été un mélange des cultures qui m’entouraient. Je suis moi-même un cabot et je penchais davantage pour la musique sans background, ou sans règles. J’ai créé Harlem Shake pendant quatre ans dans mon appartement à Brooklyn… » La suite on connait tous… « Cette chanson m’a donné l’opportunité de voyager dans le monde entier. Et ce faisant j’en appris plus sur la musique que tout ce que j’aurais pu imaginer. Mais au-delà de tout ce que j’ai découvert, ce qui rend un son spécial ce sont ses imperfections, ses bizarreries. J’ai passé les deux dernières années à essayer d’inclure toutes ces imperfections dans un disque, et je pense que finalement ça fait sens. » Tout est dit, non ? Escale de l'intéressé au Late Show de Stephen Colbert il y a quelques semaines avec à ses côtés la rappeuse choc Leikeli47 :

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