Voix céleste et éclectisme total pour le 2e album du groupe parisien...

Trois ans après une impeccable entrée au disque (sacrée d’un Qobuzissime), Isaac Delusion se lance dans le fameux difficile deuxième album. Dès ses débuts, le groupe parisien navigant entre pop et electro montrait qu’il affectionnait particulièrement les organes célestes. Ces voix à la Antony Hegarty d’Antony & The Johnsons ou Patrick Watson qu’il embarquait un peu partout. En terrain new wave 80’s, en pop presque dance et même sur des sentiers plus minimalistes d’un folk futuriste. Pour ce premier album éponyme, Isaac Delusion assemblait avec finesse ces influences qu’on aurait jurées antagonistes, pour accoucher d’un disque ouaté et envoûtant. L’effet de surprise passé, Rust & Gold impressionne pourtant toujours autant par cet éclectisme. La façon dont Loïc Fleury, Jules Pacotte, Bastien Dodard, Nicolas Bourrigan et Cédric Laban réussissent à assembler les genres reste assez unique. On se promène dans Rust & Gold comme on voyagerait aux quatre coins du monde avec comme fil conducteur ce chant toujours aussi magique de Loïc Fleury.

Isaac Delusion — ISABELLA

Isaac Delusion

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