Le pianiste David Fray a convié un confrère pas comme les autres sur deux pièces de son nouvel album Schubert : Jacques Rouvier. Celui-là même qui fut son professeur. Rencontre entre un maître et un élève devenus deux vrais amis.

Complexe. Passionnant. Intrigant. Ambigu. Explosif… Le rapport entre maître et élève est un vaste sujet. La relation est encore plus captivante lorsqu’elle se mue en amitié sincère et solide. Pour son nouvel album consacré à Schubert, l’élève David Fray a convié son maître Jacques Rouvier le temps de deux pièces à quatre mains, la Fantaisie en fa mineur et l’Allegro en la mineur 'Lebensstürme'. Après un précédent disque paru en 2009 et réunissant notamment six Moments musicaux et quatre Impromptus, le jeune pianiste articule sa cuvée 2015 baptisée Fantaisie autour de la fameuse Sonate en sol majeur dont il livre une version marquante et lumineuse. Deux adjectifs qui peuvent s’appliquer à sa relation avec son ancien professeur. « Jacques Rouvier est certainement la meilleure chose qui me soit arrivée artistiquement ainsi qu’humainement. Il m’a appris l’essentiel. » Leur complicité qui suinte de cet enregistrement, les deux musiciens l’évoquent, sans langue de bois et avec beaucoup d’humour, lors d’une rencontre exclusive pour Qobuz.

David Fray et Jacques Rouvier : interview vidéo Qobuz

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