De passage à la Folle Journée de Nantes, la grande violoniste allemande revient sur son rapport à la musique française et ses choix de répertoire.

Elle est aussi discrète que son violon est devenu l’un des plus incontournables de la scène internationale. Sur scène comme au disque, Isabelle Faust enquille les sans-fautes. Un parcours certes intelligemment mené mais surtout très personnel. Le grand répertoire est là pour que l’on puisse la mesurer aux plus grands, mais les pièces rares ou oubliées aussi, histoire de surprendre, de se démarquer mais aussi de se faire plaisir. Surprendre et se faire plaisir, à l’image du bel album qu’elle vient de consacrer à Carl Maria von Weber (y’a pas que le Freischütz dans la vie !) réunissant sonates et quatuor… Lors de la Folle Journée 2013, Isabelle Faust a fait escale à Nantes, le 31 janvier, pour un duo avec le pianiste Florent Boffard autour de sonates de Fauré. L’occasion de converser avec elle sur son rapport avec la musique française, thème du festival cette année, mais aussi de savoir de quelle façon elle avance dans cette carrière ascendante et surprenante, alternant entre instruments modernes et instruments anciens, Bach et Bartók, Beethoven et Ligeti.

Isabelle Faust : interview vidéo Qobuz

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Propos recueillis par Marc Zisman.

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