Pedro Soler et Gaspar Claus promèneront leur projet Barlande sur la scène parisienne du Café de la Danse, vendredi 23 septembre, à 19h30.
Une guitare flamenca et un violoncelle. Un père et son fils. Barlande est pourtant tout, sauf un traité de pathos de seconde zone. De la lave musicale, plutôt. Le feu du flamenco de Pedro Soler embarqué dans les quatre cordes tendues de Gaspar Claus, loin des clichés, loin des idées reçues. La « discussion » entre les deux hommes est colorée, puissante, posée ou furieuse. Un duo atypique pour un disque hypnotique.
Atypique. Le mot colle aux doigts de Gaspar Claus comme un morceau de scotch… Des doigts qui caressent, massent, effleurent ou maltraitent un violoncelle depuis l’âge de 5 ans. Car passée la formation classique – conservatoire included –, la machine s’est emballée pour finalement croiser la route de musiciens electro ou pop, expérimentaux ou pas, de danseurs, de comédiens (Sufjan Stevens, Nina Dipla, Joakim, Ramona Córdova, Scout Niblett, Cali, Keiji Haino, Anne Alvaro) et aussi de maîtres du flamenco, avec un certain Pedro Soler. Un guitariste majeur du genre ayant la particularité d’être donc le père de Gaspar, sorte d’héritier d’Arthur Russell.
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