A 19h, c'est le Philharmonique de Berlin avec Christian Thielemann et Maurizio Pollini dans Chopin, Reimann et Strauss ; 22h c'est le Sharoun Ensemble (tous membres du Philharmonique) dans un concert Kurtág et Ligeti - A déguster en direct !

Parmi les enregistrements les plus "légendaires" des concertos de Chopin, on compte naturellement celui de Maurizio Pollini, réalisé en 1960 par le tout jeune pianiste alors âgé de dix-huit ans - l'âge approximatif de Chopin lorsqu'il l'écrivit... Cinquante-six ans (eh oui !) plus tard, c'est le même pianiste, la même œuvre, mais avec plus d'un demi-siècle de maturation. Pollini et le Philharmonique de Berlin, voilà de quoi ravir tous les amateurs de grand piano et de grands pianistes. Le concert de Christian Thielemann commencera par la très romantique Ouverture de Genoveva de Schumann, l'unique incursion du compositeur dans un monde lyrique alors déjà très occupé par Wagner. Mais l'ouverture reste l'un des grands moments symphoniques de Schumann.

En hommage à ce même Schumann, Haribert Reimann (* 1936) écrivit en 1988, peut-être à l'occasion du 178e anniversaire de sa naissance... Reimann y évoque, en sept miniatures, des tournures et des fragments de Thème et variations en mi bémol majeur pour piano, l'ultime ouvrage achevé du compositeur romantique. Et Thielemann achève ce concert assez éclectique avec les quatre interludes symphoniques d' Intermezzo de Richard Strauss, un opéra hélas très négligé dont le sujet, du compositeur lui-même, traite de ses propres déboires conjugaux... Voilà pour le concert débutant à 19h.

Genevièce de Brabant dans la solitude de la forêt (Genoveva...), par Adrian Ludwig Richter, 1841 (détail)

En seconde partie de soirée, à 22h - et pour le même prix, ceci étant précisé à l'attention des abonnés qui n'auraient pris qu'un abonnement d'essai d'une semaine ! - on retourne à Berlin avec le Scharoun Ensemble (composé de membres du Philharmonique de Berlin), sous la direction de Matthias Pintscher. On y entendra d'abord un cycle de Lieder de György Kurtág, Messages de feue L. V. Troussova, écrit en 1980. Nous voici quelque part entre Pierrot Lunaire (pour le format), Webern (pour la forme) et Bartók (pour le langage emprunté au fonds magyar)... Pour finir, on retrouvera avec grand plaisir le Concerto de chambre pour treize instruments de Ligeti, achevé en 1970.

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