Rencontre avec la jeune soprano bulgare pleine de tempérament à l'occasion de la sortie de son premier album, Paris, mon amour, qui parait chez Sony Classical.

Puisque c’est à Paris que sa carrière prit son envol, logique que le premier disque de Sonya Yoncheva s’intitule Paris, mon amour (disponible en HD24bits). Cet album qui parait chez Sony Classical le 26 janvier 2015, dédié principalement au répertoire français, confirme tout le bien que les aficionados d’art lyrique pensent de la jeune soprano bulgare depuis déjà plusieurs mois. Une carrière plus que prometteuse avec un triomphe, en 2013, dans son interprétation du rôle-titre dans Lucia di Lammermoor de Donizetti à l’Opéra Bastille. Trois ans plus tôt, Yoncheva décrochait le premier prix d’Operalia, le concours créé et dirigé par Plácido Domingo. Mais le parcours de cette jeune maman (depuis novembre) est pourtant loin d’être une ascension lisse et prévisible. De Monteverdi à Puccini, en passant par Mozart, Massenet, le belcanto, la création contemporaine ou même les chansons de Vladimir Cosma, sa curiosité et son éclectisme étonnent et impressionnent. Une éducation musicale d'abord assez classique qui bifurquera en terre baroque en 2007 avec une escale dans le Jardin des Voix de William Christie… Finalement, avec ses airs de Gounod, Massenet, Offenbach, Lecocq et Messager (mais aussi Verdi et Puccini), son impeccable premier album qui souligne une voix colorée et flamboyante, est une singulière pièce supplémentaire au puzzle Yoncheva… Le temps d’une rencontre, elle revient sur ce parcours atypique, sa jeunesse à Plovdiv en Bulgarie où elle vit le jour un 25 décembre 1981, sa parenthèse baroque avec Christie, ce Paris, mon amour mais aussi sa passion pour Queen, Jacques Brel et même Dream Theater !

Sonya Yoncheva : interview vidéo Qobuz

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