L’étonnante carte-postale musicale ramenée d’Inde par Christophe Chassol ne ressemble à aucune autre missive reçue jusqu’ici. L’expéditeur s’explique.

Il avait beau sculpter de la musique depuis pas mal d’années, le nom de Christophe Chassol ne s’est imposé que l’an passé avec son premier album X-Pianos, véritable ovni (mot indissociable du personnage) où le collage côtoie la composition et les genres s’entrechoquent sans se poser de questions. Est-ce la B.O. d’un film jamais tourné ? Sans trop avoir la réponse, on reste juste fasciné par ses mélodies venues d’ailleurs, de partout ailleurs même, et par ce don pour les assemblages les plus improbables. Avec Indiamore qui ne pouvait, lui aussi, qu’atterrir chez Tricatel, l’éclectique label goûtu de Bertrand Burgalat, Chassol signe un journal musical ramené d’Inde. Un nouveau collage fou, qui s’écoute ET se regarde – un « ultrascore » comme il aime les baptiser – conçu entre Calcutta et Bénarès, entrelaçant musique locale, pop, jazz, électro, improvisation… Une tentative d’harmonisation de la vie, des sons, musiques, bruits et trafic de l’Inde du nord. Surtout, un machin magique et beau dont Chassol raconte ici la genèse et la réalisation.

Chassol : interview vidéo Qobuz

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Propos recueillis par Marc Zisman

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