Avec L'amore innamorato, la fondatrice de L’Arpeggiata met sous les projecteurs un compositeur et une période fascinants de l’histoire de Venise...

Il n’existe pas à proprement parler d’opéra intitulé L’amore innamorato de Cavalli, ou plutôt, il n’existe plus puisque l’œuvre de ce nom, écrit en 1642, a été perdue – ainsi qu’une douzaine d’autres opéras de Cavalli. En réalité, Christina Pluhar et son somptueux ensemble L’Arpeggiata ont ici fait un choix parmi nombre d’autres opéras de Cavalli, de L’ormindo de 1644 jusqu’à Eliogabalo de 1667, pour établir une sorte de « pastiche » rassemblant parmi les plus somptueux airs et ensembles instrumentaux du génial compositeur. Pour mémoire, L’Arpeggiata compte ici un nombre hallucinant d’instruments en tous genres : théorbe et harpe baroque tenus par Pluhar elle-même, ainsi que diverses violes, cornet, violons baroques, archiluth, guitare baroque, psaltérions, lirone, un véritable arsenal de la fin de la Renaissance et du premier baroque, d’une invraisemblable richesse de sonorités en tous genres. Christina Pluhar a gagné son pari de nous offrir un éventail de trente années de la vie créatrice de Cavalli.

Francesco CAVALLI - L'Amore innamorato

Aaron Weinstein

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