Quand la voix d'or de la grande chanteuse belge croise Ibrahim Maalouf...

Pour la première fois de sa riche carrière, Natacha Atlas signe un album de jazz au cœur duquel ses mélopées orientales s’épanouissent sans retenue. Depuis le début des années 90 lorsqu’elle officiait dans les clubs londoniens au sein de l'électro world des mythiques Transglobal Underground dont elle fût la voix, la chanteuse belge d’origine anglo-égyptienne a toujours su chahuter les clichés orientaux. Après une dizaine d’années d’activités plus ou moins anecdotiques, elle croise la route d’un certain Ibrahim Maalouf. Comme ce musicien à part fait vaciller lui aussi ces mêmes clichés, leur collaboration ne pouvait qu’être renversante. « Ce retour, commente d’ailleurs Maalouf, risque de désorienter ceux qui voient encore en Natacha celle qui murmure Mon amie la rose, se déhanchant dans l'une de ces robes multicolores à paillettes. Mais pour tous ceux qui n'ont pas de mal à imaginer un Orient différent, plus en phase avec le monde d'aujourd'hui, cet album semblera tout à fait évident. » Évident, Myriad Road l’est. Mais d’une évidence belle et d’une grande subtilité. Natacha Atlas se transforme ici en déesse jazz raffinée, enroulant son organe toujours aussi envoûtant autour de la trompette d’un Ibrahim Maalouf très à l’écoute de sa chanteuse. Un superbe comeback.

[ NATACHA ATLAS ] Myriad Road #DDSLive

Dessous de Scène

Ibrahim Maalouf & Natacha Atlas Oasis

Xolotl De Chalus

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