Un grand orchestre pour la chanteuse américaine...

Sa voix est déjà un écrin à elle seule. Un écrin dans lequel tous les standards de la terre brillent de mille feux. Mais cette fois, l’écrin est pour Stacey Kent un tapis de cordes. Avec I Know I Dream publié il y a quelques jours, la chanteuse du New Jersey rend l’expérience encore plus soyeuse.

Enregistré aux fameux Angel Studios de Londres avec une phalange de soixante musiciens et méticuleusement produit par Tommy Lawrence et Jim Tomlinson (Monsieur Stacey Kent à la ville), cet album offre des thèmes réarrangés pour atteindre une sorte de nirvana de profondeur, d’intimité et de volupté. Une vraie grâce qui évite surtout les pièges que les disques de jazz vocal avec violon tendent parfois…

Côté répertoire, Stacey Kent rappelle sa passion pour le jazz, la chanson française (Juliette Gréco, Léo Ferré et Nino Ferrer sont convoqués) et la musique brésilienne (Tom Jobim). Il y a comme toujours chez elle un amour de la narration et surtout cette fascination profonde pour la langue et les mots. Des choses essentielles que Stacey Kent fond à la perfection dans l’océan de cordes d’un disque d’une rare beauté.

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